Adresse : 43 rue de la République 69370 Saint-Didier-au-Mont-d'Or
Horaires : Accueil : mercredi de 10h à 12h (sauf vacances scolaires)
Publié le – Mis à jour le
Adresse : 43 rue de la République 69370 Saint-Didier-au-Mont-d'Or
Horaires : Accueil : mercredi de 10h à 12h (sauf vacances scolaires)
On accède au Bois d’Ars, isolé au milieu de ses terres, par une longue allée rectiligne. Les bâtiments sont groupés en U autour d’une cour fermée par un portail dont l’arcade surbaissée est ornée d’un écusson aux armes d’Ars. Le manoir à l’angle Nord-Ouest de la cour est un petit quadrilatère cantonné de trois tours rondes, la quatrième tour au Nord-Est n’a peut-être jamais existé. La remise qui ferme la cour au Nord prend appui à l’Ouest contre le mur du manoir qui est aveugle.
Un escalier en vis en pierre est logé dans une tourelle carrée formant avant-corps au milieu de la façade Est. La porte d’entrée couverte d’un arc surbaissé mouluré est décorée d’un gable en accolade sommé de grappes de raisin ; au centre du gable, le blason de la famille d’Ars s’inscrit dans un quatre-feuilles. Sur le côté de la tourelle d’escalier, une archère-canonnière défend l’entrée.
En 1586 il y avait cinq niveaux : une cave; une grande salle et une cuisine, des chambres, la chapelle au troisième étage, et le grenier au-dessus . Actuellement il n’y a plus que trois niveaux, avec une travée de deux fenêtres à l’Est, trois travées irrégulières à l’Ouest. Toutes les fenêtres sont encadrées de moulures creuses; la fenêtre du rez-de-chaussée à l’Est est décorée d’une accolade. L’intérieur du manoir a été entièrement remanié.
Les portails des remises qui lui sont accolées au Nord-Est et au Sud-Ouest ont des encadrements en bois et un linteau incurvé en bois. Un logis de fermier fait face au manoir de l’autre côté de la cour à l’Est. Le puits est logé dans un appentis dans l’angle Sud-Est.
Fief très ancien, Sandar aurait appartenu à la famille de Mont d’Or, puis aux Sires de Beaujeu. Au début du XVIIème siècle Claude Poculot, épicier, beau-père de Nicolas Richard, seigneur de la Barollière en est propriétaire et un de ses gendres, Claude Pellot, trésorier de France en hérite.
Devenu premier président au Parlement de Normandie, il vend Sandar à Claude Barancyvers 1671 , conseiller du roi, juge général des gabelles.Entre 1764 et 1779 Sandar appartient à la famille de Viego, mais Jean-Claude Barancy rachète le château et le donne en héritage à sa fille, Jeanne Barancy, épouse de Barthélemy Soulary.En 1842 le propriétaire, M. Gonin, fait faire de très importants travaux d’aménagement.
En 1895 Mme Paul Michel-Perret achète la propriété qu’elle lègue aussitôt à la communauté des Frères des Écoles Chrétiennes pour fonder dès 1896 une école d’agriculture et d’horticulture.
Sandar a aussi été un centre de rééducation pour les mutilés de la Grande Guerre.
Très remanié en 1842, le château ne semble pas posséder de vestiges très anciens. Cependant le corps antérieur, en bordure de route, a conservé une allure défensive, dominé par un donjon carré couronné par une balustrade, avec plus loin, à l’Est, un ouvrage d’entrée couvert d’un pavillon, et à l’extrémité Est une tourelle d’angle en encorbellement coiffée d’un toit en poivrière. A l’Ouest une chapelle a été ajoutée, fin XIX` siècle, logée au premier étage d’un bâtiment qui flanque le donjon.
Le château proprement dit est une massive bâtisse en L, haute de quatre et cinq niveaux, avec une toiture brisée, couverte d’ardoises. De grandes arcades cintrées et vitrées fermaient l’orangerie au Sud.
En contre-bas, au Sud-Est, l’étang bordé de grands arbres et d’un petit pavillon, compose un paysage romantique. La chapelle néo-gothique, orientée Est-Ouest, a une nef et une abside à trois pans. Elle est éclairée par douze baies à deux lancettes en grisaille peinte. Aujourd’hui, l’institut agricole de Sandar est reconnu par le ministère de l’agriculture pour son enseignement baccalauréat et post-bac de qualité.
Pour plus d’informations, consulter le site internet de sandar
Nous ne savons à peu près rien sur l’histoire de ce château, qui semble dater du XVII ème siècle, si ce n’est qu’il appartenait à la famille Roux de Bézieux depuis le XIXe siècle. Il a été acheté en 1972 par un promoteur.
Situé au milieu d’un grand parc clos de murs, il consiste en deux corps de logis groupés en L, orientés au Sud et à l’Ouest. La façade antérieure au Sud présente deux pavillons coiffés d’une. haute toiture, enserrant un étroit corps de bâtiment ; la façade Ouest domine la vallée de la Bruyère, qui alimente l’étang, du haut d’une belle terrasse en pierre, défendue par deux tours arrondies. Les communes qui font face au château à l’Est et au Nord délimitent une cour intérieure.
Les origines du château, mal connues, remontent aux XIVème et XVème siècle avec les Villiers. Les propriétaires actuels sont des descendants de la famille Baboin qui a acquis la Barollière en 1810.
Campé sur une haute et large terrasse qui surplombe la vallée, le château de la Barollière est un quadrilatère cantonné d’élégantes tourelles carrées coiffées de toitures en pavillon ; une cinquième tourelle similaire se dresse dans l’angle Sud-Est de la cour intérieure. Depuis le XVème siècle, le château a connu diverses travaux de rénovation. Les Richard ont laissé leurs armes sur le manteau de la cheminée de la cuisine.
Du début du XVIIème siècle datent le portail d’entrée à bossages, décoré de mufles de lions, les arcades qui bordent la cour intérieure au Sud et à l’Ouest et le puits qui orne le centre de cette cour. Maritz a fait faire des transformations importantes vers 1760, comme en témoignent les fenêtres, les balcons et les garde-corps en fer forgé marqués d’un M. Le décor des salons d’apparat, aménagés entre 1770 et 1780, est varié : boiseries Louis XVI, gypseries, peintures sur toile et en trompe-l’œil inspirées d’œuvres d’artistes connus, tels que Bouchardon, Boucher, Stella et de peintres hollandais.
Les bâtiments sont groupés en U autour d’une cour orientée au Sud, fermée par un portail en retrait, couvert d’un arc plein cintre et défendu par une brétèche. Le corps de logis proprement dit, à droite de la cour, présente une longue façade à l’Est animée par deux tourelles rondes. Le « tenailler » (cuvage) qui, selon l’inventaire de 1682, occupait une partie du premier des trois niveaux, et était éclairé de simples larmiers, a été aménagé en salles de réception, et des baies à meneaux ont été percées. L’ancienne porte du tenailler, au Sud, est devenue la porte d’entrée : elle a été couverte d’un arc surbaissé mouluré reposant sur deux culots sculptés en calcaire coquillé, l’un aux armes des Richard, l’autre aux armes des Boisson de Chazourne. Le vantail est garni d’un marteau de porte du XVIIIème siècle en fer forgé.
Dans l’angle Sud-Est de la cour une tourelle polygonale abrite l’escalier en vis ; un escalier secondaire, logé dans une tourelle ronde en encorbellement, donne accès à une pièce haute dominant les toits. Les communs (cellier sur cave, écuries et grange) ferment la cour au Nord et à l’Ouest. Une tourelle ronde en encorbellement couverte d’une poivrière défend l’angle extérieur à la croisée de la route de Saint-Didier à Limonest et de celle de Saint-André. Une galerie en bois, protégée par un toit à deux pans, règne au dessus du portail : elle reliait autrefois l’escalier à la chapelle qui était logée dans le bâtiment Ouest.
Au centre du jardin, M. Félix Boisson de Chazourne a fait poser une croix ancienne en granite, à la mémoire de son fils René, décédé à l’âge de douze ans. La base du fût est sculptée et armoriée ; datée de 1552, elle porte sur chaque face une inscription devenue illisible. Le croisillon épannelé et décoré aux extrémités de croix inscrites dans un cercle ne semble pas avoir la même origine que le fût. Sur le socle, qui repose sur une base et un emmarchement de deux degrés est gravé le prénom de René.
C’est un ensemble important de bâtiments groupés en U autour d’une grande cour orientée au Sud. On y accède par un passage couvert, dans l’angle Nord-Est.
Il est probable qu’il s’agit d’un site ancien, si l’on en juge par la présence à l’Ouest d’une tour ronde découronnée, demi-hors-oeuvre, difficile à dater.
Deux logis avec leurs communs (XVIIIème siècle ?), l’un au Sud-Ouest, l’autre au Nord-Ouest de la cour, construits en pisé, sont reliés par la remise que rythment des colonnes en pierre avec base et chapiteau
Diverses inscriptions au-dessus des portes et sur l’escalier (1726, 1734, 1753) indiquent que cette maison date du XVIIIème siècle.
Construite à flanc de coteau, en pierre et en pisé, elle est orientée à l’Est. Au centre de la façade Est, un escalier en pierre, parallèle à la façade, avec sa rampe en pierre également, donne accès à une galerie en bois abritée par un auvent supporté par des poteaux.
C’est une maison rectangulaire basse et allongée, construite en pierre; elle est défendue au Nord par une tour ronde demi-hors-oeuvre, qui se dresse au-dessus du toit avec une curieuse toiture à lanternon.
Au centre de la façade Sud, on accède directement à l’étage par un escalier intérieur droit et raide, en pierre ; l’entrée de l’escalier n’est pas protégée par un vantail.
En face de la maison, au Sud, le puits est adossé contre un petit mur : la margelle de forme carrée est abritée par un toit couvert en tuiles rondes, porté par des poteaux.
Construit en bordure de la grande route et au centre du village, ce relais de poste appartenait pendant la Révolution à Claude Boin, maître de poste, qui fit office de curé, la population ayant refusé les services du prêtre assermenté (Archives paroissiales).
Le mur Nord à l’angle de la route du Mont Verdun est défendu par une petite tourelle en encorbellement à toiture en poivrière ; il est orné d’une croix en pierre que Claude Boin fit poser sur une console en 1803. On peut voir encore au centre de la façade Ouest l’imposant portail à linteau de bois, avec ses montants en pierre légèrement cintrés et derrière, la remise avec sa haute et solide charpente.
Dans la cour au Nord-est : fontaine, pierre calcaire appareillée, composée d’un fond sommé d’une corniche moulurée et orné au centre d’une grosse coquille, d’un bassin déversoir arrondi aux angles, et d’une vasque polygonale.Une inscription très maladroite est gravée sur le fond, entre le déversoir et la vasque : « CLAUDE BOIN FIT FAIRE CETTE . . . . . . . . . . 1808« . Il a été acquis depuis 2011 par Municipalité et sert de siège à différentes associations.
En 1872, avec l’aide financière de deux bienfaitrices, Mlle Janon (en religion Soeur Claire, dévouée au Père Chevrier, fondateur de l’œuvre du Prado à Lyon en 1860) acheta une maison au hameau de Saint-André, qui appartenait depuis 1866 à l’abbé Jacques Guy Henry. Cette maison bourgeoise, avec chapelle, avait maintes fois changé de propriétaire depuis 1750.
Le Père Chevrier décida d’y installer, sous la direction du Père Jaricot, une maison pour enfants retardés, puis un séminaire. En 1875, il fit démolir la petite chapelle et la remplaça par une autre plus grande. La porte d’entrée, deux fenêtres et une cloche de l’ancienne chapelle furent récupérées. Un bâtiment sommaire destiné à loger les élèves fut accolé à la maison .
Le Père Chevrier, malade, se retira à Limonest en 1878 ; il revint à Lyon en 1879 pour mourir dans la maison où il avait fondé son œuvre.
La maison située en bordure du chemin de Saint-André comprend deux corps de logis en équerre : la maison de maître, orientée au Sud et un bâtiment annexe à l’Ouest, parallèle à la route, percé d’un passage donnant accès à la cour. Le portail d’allure monumentale, est encadré d’un double arc en plein cintre avec une large voussure concave. La maison de maître, oblongue, a trois niveaux possède au rez-de-chaussée deux portes-fenêtres cintrées, dont l’une est encadrée d’un arc avec clef saillante.
Au premier étage règne une coursière défendue par une barrière en fer forgé, portée par des consoles sur laquelle s’ouvrent des portes-fenêtres et à l’Est, un joli balcon avec sa grille en fer forgé. Les greniers sont éclairés par de petites croisées à meneaux plats. La toiture se prolonge par un avant-toit soutenu par des potences. Au premier étage, se situe la chambre du Père Chevrier où sont conservés son lit et des objets lui ayant appartenu.
La cour, en terrasse à l’Est, sur un mur de soutènement domine la vallée du ruisseau de Saint-André.
Plus au Nord, toujours en bordure de route et orientée au Sud se trouveune petite ferme avec écurie et fenière, construite vers 1830, qui fut achetée en 1884 (archives du Prado).
Située Chemin des Roches, sa proximité par rapport au Chateau de la Barollière, a fait dire que c’était à l’origine une chapelle du château. Elle fut démolie en 1850, certains,s vestiges ont été conservés à la vieille cure (chapiteau en pierre sculptée, pierre cubique sculptée). En outre, un baptistère roman, maintenant au château de la Barollière, un christ en croix conservé à la chapelle du Prado et une croix de processions, un christ en croix et une cloche se trouvent dans la nouvelle église.
L’église Saint Martin se situe place Décurel, elle fut achevée en 1845 et fut successivement restaurée en 1966 et 2003. Bâtie sur un terrain donné à la Commune par Monsieur Décurel et deux autres Limonois, cette église Néo-romane à 3 nefs de 5 travées a été construite en pierre du Mont d’or.
Le cœur est constitué d’une abside circulaire et d’une travée droite, flanquée au nord et au sud de deux pièces carrées dont l’une sert de sacristie. Le mobilier est constitué en particulier d’un tabernacle en pierre de Chevigny, de vitraux et de sculptures (station du chemin de croix, groupe sculpté de l’annonciation, œuvres du sculpteur limonois, Charles Machet.
Dix croix ont été répertoriées sur la commune. Elles sont en calcaire coquillé gris, sauf une qui est en fonte. La plus ancienne date du début du XVIIème siècle :
L’ancienne caserne de la brigade et la prison cantonale, 37 Grande-rue ont été construites entre 1830 et 1835, à l’initiative de trois particuliers : Les familles Fillieux –Berthet père et fils et Chambon. La commune devient progressivement propriétaire en 1886, 1890 (par héritage) et en 1920 (par acquisition). C’est une construction rectangulaire en pierre appareillée, à quatre niveaux.
Au-dessus de la porte d’entrée, au centre de la façade un bas-relief sculpté, en calcaire gris, représente Fillieux père (en uniforme de commandant de la Garde Nationale) et Fillieux fils (en uniforme de tambour-major) avec l’inscription : Fondé en 1835 par Fillieux Chambon père Et Fillieux Berthelet Fils.
La sculpture non signée est probablement l’œuvre d’un tailleur de pierre du village qui a été restaurée dans le milieu des années 2000.
Une nouvelle gendarmerie a été inaugurée en 1979 en bordure de la Départementale 42, à l’entrée Sud du Bourg.
En 1820, la commune fait l’acquisition d’une maison et ses dépendances pour y établir la mairie, la justice de paix et l’école, au territoire du Cuniat, mises en vente en 1843.
Une construction d’une maison commune (mairie-école) place Décurel, à gauche de l’église est alors réalisée par l’architecte. Fléchet.
Il s’agit d’une construction carrée, en pierre, avec une toiture à quatre pans ornée d’un médaillon en pierre (prévu à l’origine pour le cadran d’une horloge). Elle deviendra la maison du Département du Rhône.
L’Hôtel de Ville actuel (225, avenue Général de Gaulle) a été inauguré en juillet 2000.
Construit en bordure de la grande route et au centre du village, ce relais de poste appartenait pendant la Révolution à Claude Boin, maître de poste, qui fit office de curé, la population ayant refusé les services du prêtre assermenté (Archives paroissiales).
Le mur Nord à l’angle de la route du Mont Verdun est défendu par une petite tourelle en encorbellement à toiture en poivrière ; il est orné d’une croix en pierre que Claude Boin fit poser sur une console en 1803. On peut voir encore au centre de la façade Ouest l’imposant portail à linteau de bois, avec ses montants en pierre légèrement cintrés et derrière, la remise avec sa haute et solide charpente.
composée d’un fond sommé d’une corniche moulurée et orné au centre d’une grosse coquille, d’un bassin déversoir arrondi aux angles, et d’une vasque polygonale.Une inscription très maladroite est gravée sur le fond, entre le déversoir et la vasque : « CLAUDE BOIN FIT FAIRE CETTE . . . . . . . . . . 1808« . Il a été acquis depuis 2011 par Municipalité et sert de siège à différentes associations.
Le presbytère, au: 140 avenue Général De Gaulle
construit en 1848, est une construction carrée, en pierre, de type maison bourgeoise. Ce presbytère abrite encore quelques richesses telles que ce tableau représentant la mort de Joseph.